Auteur Sujet: Une pensée pour la Journée mondiale de la femme, ce 8 mars !  (Lu 2462 fois)

Hors ligne pcnovice80

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Voici un article écrit par Gwendeline Delieux que je trouve très intéressant et surtout qui reflète encore hélas la réalité de la femme aujourd'hui.

"Ce vendredi 8 mars, partout dans le monde, la femme est mise à l'honneur à l'occasion de la journée qui lui est consacrée. Un jour pendant lequel l'égalité hommes-femmes est réclamée et on tente d'améliorer la condition de la femme. C'est aussi l'occasion de lutter contre des clichés qui ont la dent dure ...

Si le combat de la femme pour plus de reconnaissance fait de grandes avancées chaque année, il reste malgré tout des stéréotypes sexistes dans notre société. A commencer par la femme et le ménage … Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi on ne parle pas d’homme de ménage ? Les tâches d’entretien de la maison semblent être exclusivement réservées à la gent féminine. Si dans certains couples ou certaines familles, les mecs savent employer l’aspirateur, le lave-vaisselle ou le sèche-linge, il reste beaucoup de foyers où c’est madame qui se tape toutes les tâches ménagères, même si elle travaille ! Et pourtant, une femme peut très bien planter un clou ou tondre la pelouse, tout comme un homme peut parfaitement changer les draps et mettre tourner une lessive !

Autre cliché tenace : la femme plante verte … Au salon de l’auto, des hôtesses sexy font vendre les voitures ; dans des dîner mondains, les femmes des importants messieurs qui parlent affaires doivent bien se tenir, être belles et surtout la fermer … On demande encore en 2013 à certaines femmes de servir à appâter le client. "Sois belle et tais-toi" est toujours une réalité, dans certains milieux en particulier. Pour faire passer la pilule, désormais, on utilise aussi des hommes objets, mais là encore, il n'y a pas de commune mesure ... Finalement, femme ou homme, on ne devrait simplement pas utiliser un être humain comme un objet pour valoriser sa prestance en société ou pour vendre une voiture ou un robot ménager. La publicité continue de véhiculer des imagées stéréotypées, même si ça tend à diminuer.

"Elle a couché pour avoir ce poste"

La femme qui couche pour réussir sa carrière professionnelle … Encore un cliché sexiste qui perdure, parce qu’il est difficile d’admettre qu’une femme puisse obtenir une fonction dirigeante avec son intelligence, c’est tellement plus simple de penser qu’elle a usé de ses charmes pour accéder au poste. Avez-vous déjà entendu dire qu’un mec a couché pour décrocher un job ?

Aujourd’hui, les femmes ne sont plus, dans notre pays en tout cas, vouées à rester à la maison pour s’occuper des tâches ménagères et des enfants. Une très grande majorité de femmes travaillent et parviennent à concilier vie privé et vie professionnelle. Mais la représentation des femmes au sein des postes dirigeants est encore trop faible, un effort est toujours nécessaire … Voilà pourquoi la journée de la femme garde du sens en 2013, un mieux est encore possible.

Haro sur les clichés !

C’est à chacun d’agir pour éviter de véhiculer des idées sexistes, et il faut reconnaitre que si les hommes en sont coupables, les femmes aussi ont leur part de responsabilité et n’aident pas toujours dans ce combat pour l’égalité. Cessons de croire que les autres sont plus sexistes que nous et tentons de ne pas succomber aux nombreuses tentations des publicitaires et autres leaders d’opinion qui nous bombardent de clichés sexistes."
Pas de panique...le Doc est là pour nous aider !


Hors ligne ysania06

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Une pensée pour la Journée mondiale de la femme, ce 8 mars !
« Réponse #1 le: mars 08, 2013, 08:38:57 am »
Super cet article ! Pour fêter la femme, je vous propose quelques phrases qu'on ne devrait plus prononcer ou entendre par respect pour la gente féminine.


"Sois belle et tais-toi"

"Les hommes ont un meilleur sens de l’orientation que les femmes"

"Les femmes ne savent pas conduire/faire de créneau"

"La femme, le sexe faible"

"C’est toujours le masculin qui l’emporte"
La vie est belle !

Hors ligne heidi

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Une pensée pour la Journée mondiale de la femme, ce 8 mars !
« Réponse #2 le: mars 09, 2013, 02:46:09 pm »
Autre article intéressant publié par Clémentine  Fitaire qui en dit long sur la parité hommes/femmes...

Parité : Les 5 formes de discriminations du quotidien dont sont encore victimes les femmes
   
Plus de 2 millions d’années après la naissance de l’Humanité, un constat reste au cœur de notre société : les femmes et les hommes ne sont pas égaux. Le seront-ils un jour ?

Les progrès en matière de parité continuent d’avancer, à échelles différentes selon les régions du monde. En France, les femmes sont encore tous les jours confrontées à des discriminations. Plus ou moins choquantes, plus ou moins insidieuses, plus ou moins tolérables, elles prouvent que le masculin l’emporte, encore et toujours.

Les hommes, « piliers » de la famille

Les hommes sont aujourd'hui encore considérés comme les piliers de la famille. L’empreinte patriarcale de notre société a beau s’estomper, une femme mariée recevra toujours des courriers au nom de « Madame Robert Dupont », des coups de téléphone qui souhaitent parler « au chef de famille » ou une paye inférieure à celle de son collègue masculin. L’inégalité salariale prend en effet peut-être sa source dans cette notion de responsabilité masculine. « Les hommes doivent entretenir leur famille, ils méritent donc de gagner plus ». Les procédures administratives sont bourrées de petites allusions de la sorte : le numéro de sécu qui commence par 1 chez les hommes et 2 chez les femmes, le nouveau-né qui, par défaut prend le nom du père, ou encore la femme qui prend le patronyme de son mari. Alors, certes ce ne sont que des détails sans importance. Mais cela révèle tout de même une vision très patriarcale ancrée bien profond dans notre structure sociale. La langue française elle-même est encore marquée par la domination masculine depuis des siècles. Malgré les efforts des linguistes, de nombreux noms ne s’accordent pas au féminin (écrivain, auteur, député…), et la règle du « masculin l’emporte toujours sur le féminin » reste de mise.
L’image de la femme-objet, hyper sexualisée, est omniprésente

Après ces considérations sémantiques, attaquons-nous à une question plus profonde, qui régit les relations hommes/femmes, celle de la sexualisation du féminin. Au quotidien, cela se traduit par des compliments douteux, des sifflements suggestifs, des regards pesants ou, parfois, des agressions physiques et sexuelles. Des attitudes auxquelles toutes les femmes sont confrontées, et qui témoignent de l’image que les hommes ont du sexe opposé. La femme n’est pas un égal, pas une rivale, mais bel et bien un corps sexualisé caractérisé par son seul genre. De plus, les conjointes des puissants de ce monde ne sont-elles pas souvent considérées comme leur « atout charme » ? La réussite sociale d’un homme aujourd’hui est révélée par des accessoires de sa puissance économique (montre, voiture) mais aussi, bien souvent, par la beauté de sa femme.
Les préjugés ont la vie dure

Soyons honnêtes tout de suite, les hommes AUSSI, sont victimes de préjugés liés à leur sexe. Mais en cette journée de la femme, notre focus se porte sur elles… Sens de l’orientation quasi nul, niveau de conduite exécrable, peur du noir, violentes phases d’hystérie, larme facile, bavardages incessants, émotivité, dépendance au téléphone, accros au shopping, prédisposition aux médisances… les préjugés sur les femmes ne manquent pas !
Les femmes, ces « sexes faibles »

Lorsque l’on interroge les femmes sur les incivilités liées à leur sexe qu’elles ressentent au quotidien, ces dernières répondent souvent « on ne me respecte pas autant qu’un homme ». Dans la conception collective, la femme est un sujet plus faible, certes, mais aussi considéré comme incapable de riposter à la moindre nuisance. Moins craintes que l’homme, les femmes reçoivent ainsi – de la part des deux sexes – moins d’excuses après une bousculade dans les transports en commun par exemple, et sont plus exposées aux insultes ou aux agressions.
La familiarité plus évidente avec les femmes

L’image de vulnérabilité des femmes peut mener à des attitudes négatives, comme on vient de le voir, mais aussi à une condescendance poussée à l’extrême, tout aussi discriminante. Qu’un parfait inconnu ou un collègue de travail vous apostrophe de la façon suivante : « la belle », « ma douce », ou « miss » est certes plutôt convivial, mais une attitude similaire aurait-elle été adoptée si vous aviez été un homme ? Probablement pas. La familiarité découle plus facilement lorsque l’interlocuteur est de sexe féminin…
Alalahitouuuuuuuuuuuuuuuuuu !